J’ai récupéré un paquet de livres que j’avais ramené de mon séjour en Corée du Nord. Ils ont fait l’objet d’une exposition qui a durée un long moment et c’est avec plaisir que je les ai retrouvés dans ma boîte aux lettres.
Pour les amateurs de propagande surannée, j’ai mis en ligne ce petit livre qu’on trouve au magasin du Palais des enfants depuis 1986.
Ça a un petit côté Martine à la plage qui ne me déplaît pas.
Bonne nouvelle pour tous mes amis galiciens et castillans, Louis à la plage vient d’être traduit dans ces deux langues. Évidemment, pour un album sans texte c’est pas trop long à traduire.
Je vous laisse deviner laquelle des deux couvertures est en Castillan et laquelle est en Galicien.
Dimanche dernier, mon fils a acheté ce pokémon au marché aux puces.
Cette spirale sur le ventre, ça m’a tout de suite rappelé quelque chose. Après avoir arpenté une ou deux allées sous le soleil qui cognait, j’ai trouvé : le père Ubu, bien sûr. Je ne connais pas le nom de ce pokémon mais je le verrai bien s’appeler Ubuganium ou quelque chose du genre.
Alfred Jarry qui aimait bien faire du vélo et tirer du pistolet dessinait son personnage ainsi. Depuis, il a été remanié mille fois mais on garde généralement la spirale sur le ventre.
En dessinant, il m’arrive d’écouter de la musique, de la radio et parfois des livres audio ou des pièces de théâtre. Le meilleur souvenir que je garde de cette dernière catégorie reste sans aucun doute Ubu roi interprété par Jacques Dufilho, Claude Pieplu, Jean Richard et toute une bande de rigolos dans un coffret sorti des archives de l’INA. Je l’ai écouté en boucle jusqu’à en connaître quelques passages par cœur.
Quand on pense que la première représentation de ce petit bijou de modernité remonte à décembre 1896, on se dit qu’ils devaient bien s’amuser à l’époque.
Je ne sais pas comment ce livre a atterri dans ma bibliothèque mais je suis l’heureux possesseur d’un album de Smilin’Jack. C’est un petit format, le texte est à gauche façon roman et sur la page de droite se trouve une illustration avec dans le coin supérieur un flipbook. Il est signé de Zack Mosley et daté de 1941.
Smilin’Jack est un pilote d’avion, un speed pilot, il a une tête à la Clark Gable et aime l’action. A l’aéroport, travaille Downwind, qui est toujours prêt à donner un coup de main à son copain Jack. Downwind est ce qu’on appelle un faire-valoir et il remplit ce rôle comme je n’ai jamais vu auparavant.
Car pour ne pas faire d’ombre à son héros, l’auteur a réussi à représenter Downwind sur la totalité du récit sans jamais dessiner son visage. Sur les 47 apparitions de ce personnage secondaire, on le voit 45 fois de trois-quarts dos et 2 fois de face.
première vue de face
deuxième vue de face
Le mystère sur la réelle identité de Downwind plane depuis 1941 et reste intacte jusqu’à ce jour.
Suite au dernier article, je suis retourné dans ma bibliothèque et j’ai retrouvé un petit trésor. Il s’agit d’un livre que j’ai acheté lorsque je travaillais en Chine qui contient uniquement des dessins d’enfants. C’est assez étonnant. L’âge de chacun est écrit dans le coin.
Celui-ci, par exemple, a 10 ans.
Voici quelques exemples, autrement, j’ai mis la totalité du livre sur mon site par ici.
L’autre jour je me suis amusé avec mon fils (6 ans) à faire quelques dessins d’observation.
C’est fou de voir, à cette âge-là, les trouvailles graphiques que les enfants proposent. C’est encore l’âge où on ne connait pas l’inhibition devant la page blanche. Heureuse époque. Voilà ce qu’il m’a ramené du zoo cette semaine.
Et voilà ce que j’ai fait l’année dernière avec le même sujet.
Comme disait l’autre, on passe notre vie à réapprendre à dessiner comme quand on était enfant.
J’aime bien faire les textes à la main mais je sais pas pourquoi je suis toujours pressé de gommer une fois fini.
Comme si ça allait changer quelque chose d’attendre un peu.