• Un vieux dessin réalisé à l’époque où je travaillais sur Pyongyang.

  • Pour ceux qui serait de passage à Helsinki, il y a quelques unes de mes pages qui sont exposées jusqu’en septembre.

  • Je suis retombé sur ce vieux croquis. Il doit dater du début des années 90. A l’époque, je partageais un atelier avec plusieurs artistes qui vivaient de l’animation mais espéraient construire quelque chose de plus personnel.
    Il y avait Nicolas de Crécy qui travaillait sur son premier Bibendum. Il y avait aussi Sylvain Chomet qui travaillait sur son premier projet d’animation. Il était aidé de Pénélope que l’on peut voir ici de dos.  Si je ne m’abuse, c’était le storyboard de La vieille dame et les pigeons. Quand j’y songe c’était un environnement bien stimulant.

  • Illustration pour un article sur la sortie de ” Chroniques birmanes” lors du festival d’Angoulême de 2008.

    Than Shwe, l’homme fort de la dictature militaire en Birmanie est connu pour avoir déménagé la capitale du pays sans avoir prévenu personne. Cette année là, le festival d’Angoulême avait déplacé l’ensemble de ses activités en périphérie de la ville.

    Après 22 ans au pouvoir, Tan Shwe et sa junte ont annocé des éléctions qui se dérouleront le 7 novembre 2010. Pas grand chose de démocratique à espérer de ce côté-là.


  • Étonnant ce Mœbius qui, à plus de 70 ans, dessine toujours avec la fougue d’un adolescent. Il n’y a qu’a se plonger dans ce délire chamanique qu’est 40 jours dans le désert B pour s’en convaincre.
    Voilà un album que je ne me lasse pas de contempler, on peut s’y perdre facilement, se raccrocher à un fragment de narration par ci et s’y reperdre par là. Le fil de l’histoire n’est pas ce qui compte le plus ici. Mieux vaut se laisser porter et laisser notre regard croiser cette foule de personnages et explorer derrière tous les recoins de ce mystérieux Jardin des délices où le curieux reviendra sans cesse.

    Dernièrement, j’ai remarqué une série de citations, certaines volontaires et d’autres probablement pas.



    Il y a d’abord le livre lui-même qui est cité



    Ensuite, l’auteur (Moebius, la bande de Moebius…)

    Dans cette page, on en trouve plusieurs…


    Jodorowsky



    Beb Dehum


    Ici, on lit Belle Trame mais j’imagine qu’il fait allusion à Fred Beltran.


    Et là, je cale. Jef ?


    Et quelques pages plus tôt, quelle ne fut pas ma surprise.


    Lewis Trondheim qui se balade tranquillement.

  • J’ai récupéré un paquet de livres que j’avais ramené de mon séjour en Corée du Nord. Ils ont fait l’objet d’une exposition qui a durée un long moment et c’est avec plaisir que je les ai retrouvés dans ma boîte aux lettres.


    Pour les amateurs de propagande surannée, j’ai mis en ligne ce petit livre qu’on trouve au magasin du Palais des enfants depuis 1986.


    Ça a un petit côté Martine à la plage qui ne me déplaît pas.

    On peut trouver le reste des images par ici.

  • Un petit extrait avant le week-end. A la plume, tout simple.

  • Bonne nouvelle pour tous mes amis galiciens et castillans, Louis à la plage vient d’être traduit dans ces deux langues. Évidemment, pour un album sans texte c’est pas trop long à traduire.

    Je vous laisse deviner laquelle des deux couvertures est en Castillan et laquelle est en Galicien.

  • Dimanche dernier, mon fils a acheté ce pokémon au marché aux puces.

    Cette spirale sur le ventre, ça m’a tout de suite rappelé quelque chose. Après avoir arpenté une ou deux allées sous le soleil qui cognait, j’ai trouvé : le père Ubu, bien sûr. Je ne connais pas le nom de ce pokémon mais je le verrai bien s’appeler Ubuganium ou quelque chose du genre.

    Alfred Jarry qui aimait bien faire du vélo et tirer du pistolet dessinait son personnage ainsi. Depuis, il a été remanié mille fois mais on garde généralement la spirale sur le ventre.


    1964  Direction: Michael Meschke
    © Photo: Beata Bergström

    En dessinant, il m’arrive d’écouter de la musique, de la radio et parfois des livres audio ou des pièces de théâtre. Le meilleur souvenir que je garde de cette dernière catégorie reste sans aucun doute Ubu roi interprété par Jacques Dufilho, Claude Pieplu, Jean Richard et toute une bande de rigolos dans un coffret sorti des archives de l’INA. Je l’ai écouté en boucle jusqu’à en connaître quelques passages par cœur.
    Quand on pense que la première représentation de ce petit bijou de modernité remonte à décembre 1896, on se dit qu’ils devaient bien s’amuser à l’époque.

    Quelques extraits pour le plaisir :

    De par ma chandelle verte…

    Mère Ubu, t’es ben laide aujourd’hui…

    Des choux-fleurs à la merdre..

    Politique…

    La guerre pas chère…