Étonnant ce Mœbius qui, à plus de 70 ans, dessine toujours avec la fougue d’un adolescent. Il n’y a qu’a se plonger dans ce délire chamanique qu’est 40 jours dans le désert B pour s’en convaincre.
Voilà un album que je ne me lasse pas de contempler, on peut s’y perdre facilement, se raccrocher à un fragment de narration par ci et s’y reperdre par là. Le fil de l’histoire n’est pas ce qui compte le plus ici. Mieux vaut se laisser porter et laisser notre regard croiser cette foule de personnages et explorer derrière tous les recoins de ce mystérieux Jardin des délices où le curieux reviendra sans cesse.
Dernièrement, j’ai remarqué une série de citations, certaines volontaires et d’autres probablement pas.
Il y a d’abord le livre lui-même qui est cité
Ensuite, l’auteur (Moebius, la bande de Moebius…)
Dans cette page, on en trouve plusieurs…
Jodorowsky
Beb Dehum
Ici, on lit Belle Trame mais j’imagine qu’il fait allusion à Fred Beltran.
Et là, je cale. Jef ?
Et quelques pages plus tôt, quelle ne fut pas ma surprise.
Lewis Trondheim qui se balade tranquillement.