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R.D.C.

Petite virée en République Démocratique du Congo la semaine dernière. D’abord pour animer un stage sur la bande dessinée avec une vingtaine de jeunes et ensuite pour participer à un festival de bande dessinée. Le premier du genre à Kinshasa.
On était toute une bande d’auteurs : Téhem, Stéphane Oiry, Serge Huo-Chao-Si, Hippolyte, Joe Dog, Barly Baruti, Asimba Baty, Jason Kibiswa et bien d’autres.



Le premier jour du stage


Sur les mur de la classe, les tableaux sont couvert de dessins.


J’ai cru a un cours de médecine mais pas du tout, il s’agit d’un cours de dessin anatomique.

L’ultime fan

Lors d’une séance de dédicaces, un lecteur m’offre gentiment un livre qu’il a fait lui-même. Surpris, j’observe la couverture qui reprend la maquette de la version anglaise de Pyongyang. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? me dis-je en l’ouvrant…

Je parcours les pages et ma surprise continue de plus belle.
Un jeune couple Deemer et Woo ont eu comme projet de se payer une visite touristique en Corée du Nord et de prendre un maximum de photos  qui correspondent aux cases de ma bande dessinée.
Le résultat a donné ce petit livre publié à quelques exemplaires. Ils ont eu la gentillesse de m’en offrir une copie avec une jolie dédicace. Qu’ils en soient remerciés autant que j’en fus surpris !

Quelques extraits :

J’ai mis l’ensemble du livre ici.

Banksy

Banksy est un “street artist”. J’ai eu la chance de voir quelques uns de ses dessins l’année dernière près de Jérusalem.

Celui-là est très connu.

Le créateur des Simpson lui a demandé de réaliser un des génériques de la série. Il en a profité pour aller faire un tour du côté de la sous-traitance asiatique.
Forcément, ça m’a rappelé des souvenirs.

On peut voir la vidéo ici

Comme un poulpe dans un garage

J’ai appris cette expression espagnol qui correspondait bien à ma situation durant le XV festival d’Avilès en Asturies (Espagne). Parmi les auteurs invités, j’étais le seul à ne pas faire du comics américain. Ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment et de rencontrer quelques auteurs locaux. Notamment Jordi Pastor qui m’a croqué lors d’un repas.

J’ai eu droit également à un petit strip dans une publication dédiée au festival. J’avoue que j’ai pas réussi à comprendre ce que ça raconte mais je trouve ça très mignon.

Mœbius et les autres

Étonnant ce Mœbius qui, à plus de 70 ans, dessine toujours avec la fougue d’un adolescent. Il n’y a qu’a se plonger dans ce délire chamanique qu’est 40 jours dans le désert B pour s’en convaincre.
Voilà un album que je ne me lasse pas de contempler, on peut s’y perdre facilement, se raccrocher à un fragment de narration par ci et s’y reperdre par là. Le fil de l’histoire n’est pas ce qui compte le plus ici. Mieux vaut se laisser porter et laisser notre regard croiser cette foule de personnages et explorer derrière tous les recoins de ce mystérieux Jardin des délices où le curieux reviendra sans cesse.

Dernièrement, j’ai remarqué une série de citations, certaines volontaires et d’autres probablement pas.



Il y a d’abord le livre lui-même qui est cité



Ensuite, l’auteur (Moebius, la bande de Moebius…)

Dans cette page, on en trouve plusieurs…


Jodorowsky



Beb Dehum


Ici, on lit Belle Trame mais j’imagine qu’il fait allusion à Fred Beltran.


Et là, je cale. Jef ?


Et quelques pages plus tôt, quelle ne fut pas ma surprise.


Lewis Trondheim qui se balade tranquillement.

Castillan et Galicien

Bonne nouvelle pour tous mes amis galiciens et castillans, Louis à la plage vient d’être traduit dans ces deux langues. Évidemment, pour un album sans texte c’est pas trop long à traduire.

Je vous laisse deviner laquelle des deux couvertures est en Castillan et laquelle est en Galicien.

L’ultime faire-valoir

Je ne sais pas comment ce livre a atterri dans ma bibliothèque mais je suis l’heureux possesseur d’un album de Smilin’Jack. C’est un petit format,  le texte est à gauche façon roman et sur la page de droite se trouve une illustration avec dans le coin supérieur un flipbook. Il est signé de Zack Mosley et daté de 1941.
Smilin’Jack est un pilote d’avion, un speed pilot, il a une tête à la Clark Gable et aime l’action. A l’aéroport, travaille Downwind, qui est toujours prêt à donner un coup de main à son copain Jack. Downwind est ce qu’on appelle un faire-valoir et il remplit ce rôle comme je n’ai jamais vu auparavant.
Car pour ne pas faire d’ombre à son héros, l’auteur a réussi à représenter Downwind sur la totalité du récit sans jamais dessiner son visage. Sur les 47 apparitions de ce personnage secondaire, on le voit 45 fois de trois-quarts dos et 2 fois de face.


première vue de face


deuxième vue de face

Le mystère sur la réelle identité de Downwind plane depuis 1941 et reste intacte jusqu’à ce jour.

La totalité des 47 apparitions par là.
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